Sorti en février 2023, le PlayStation VR2 signe le retour de Sony dans la réalité virtuelle, exclusivement pour la PlayStation 5. Doté de technologies avancées comme l’affichage OLED, le suivi oculaire ou encore le retour haptique, il propose une immersion digne des meilleurs casques PCVR, tout en conservant la simplicité d’un système plug-and-play. Alors, que vaut vraiment le PSVR2 face à la concurrence ? Est-ce un bon choix en 2025 ? Voici notre analyse détaillée.
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Sony a retravaillé en profondeur le confort de son casque. Le PSVR2 se montre plus équilibré que son prédécesseur, avec un bandeau ajustable similaire au PSVR1 mais plus stable. Le rembourrage facial est doux et agréable, même lors de sessions longues. On regrette cependant l’absence d’un système de ventilation actif, ce qui peut provoquer un peu de buée en usage intensif
Grâce à son affichage OLED, le PSVR2 offre un contraste saisissant et des noirs profonds. Les détails sont nets, les couleurs éclatantes, et le HDR améliore encore l’immersion. Le taux de rafraîchissement élevé (jusqu’à 120 Hz) permet une fluidité remarquable, même dans les jeux d’action rapide. L’eye tracking ajoute une nouvelle dimension avec le rendu fovéal, optimisant les ressources graphiques là où l’œil regarde.
Les nouvelles manettes Sense représentent une avancée significative : retours haptiques précis, gâchettes adaptatives, détection des doigts. Elles renforcent l’immersion de manière tangible. Leur prise en main est agréable, bien que leur autonomie puisse être un point faible pour certains utilisateurs intensifs.
Le PSVR2 propose un catalogue en constante évolution avec des titres exclusifs comme Horizon: Call of the Mountain, Resident Evil Village VR, ou encore Gran Turismo 7 en mode VR complet. Le catalogue reste néanmoins dépendant du bon vouloir des studios tiers, et ne peut pas accueillir les jeux PCVR ou du Meta Store, limitant l’écosystème à l’univers PlayStation.
Comparé aux casques PCVR comme le Valve Index ou le Meta Quest 3 (en mode PCVR), le PSVR2 offre un rendu visuel plus qualitatif grâce à l’OLED et au HDR. Il surpasse également la plupart des casques autonomes en confort visuel. Néanmoins, son manque d’autonomie (pas de mode sans fil, ni de store VR indépendant) peut le limiter à un public déjà possesseur d’une PS5.
Casque | Type | Affichage | Résolution par œil | Champ de vision | Fréquence | Poids | Prix moyen |
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PSVR2 | Console (PS5) | OLED | 2000×2040 | ~110° | 90/120 Hz | 560 g | ~600 € |
Meta Quest 3 | Autonome + PCVR | LCD | 2064×2208 | ~110° | 90/120 Hz | 515 g | ~550 € |
Meta Quest 2 | Autonome + PCVR | LCD | 1832×1920 | ~90° | 72/90 Hz | 503 g | ~300 € |
Pico 4 | Autonome + PCVR | LCD | 2160×2160 | ~105° | 72/90 Hz | 295 g (sans sangle) | ~430 € |
Valve Index | PCVR (fil) | LCD | 1440×1600 | ~130° | 80–144 Hz | ~800 g | ~1079 € |
La majorité des utilisateurs salue la qualité visuelle, l’effet immersif du HDR, et le confort général. Les sensations haptiques et le rendu sonore 3D sont également très appréciés. Les critiques les plus fréquentes concernent le câble unique jugé gênant et la frustration liée à l’absence de rétrocompatibilité avec tous les jeux PSVR1. Enfin, plusieurs joueurs expriment le souhait d’un jour voir une version sans fil.
Le PSVR2 s’adresse avant tout aux possesseurs de PS5 à la recherche d’une expérience VR premium. Il se distingue par sa qualité d’affichage, ses technologies immersives et ses exclusivités, mais reste dépendant de l’écosystème PlayStation. En 2025, il s’impose comme une solution haut de gamme, plus accessible que les setups PCVR complets, tout en surpassant les casques autonomes sur de nombreux points.
Recommandation Virtuaze : idéal pour les joueurs console exigeants, le PSVR2 conviendra à ceux qui privilégient l’immersion, la fluidité et les jeux exclusifs. À éviter si vous cherchez une expérience VR polyvalente ou indépendante d’un système de salon.